Recueil de récits de voyages plutôt particuliers écrits au cours d’un voyage de 21 jours en Écosse en juillet 2001. L’Écosse a toujours eu pour moi une fascination étrange. Ma visite là-bas m’a fait plonger dans l’histoire sanglante de ce pays, ses paysages merveilleux et son peuple attachant.
Chacun d’entre nous garde en mémoire un coin du monde qu’il voudrait visiter à tout prix. Dans mon cas, ce rêve s’appelait « l’Irlande ». Québécoise de naissance et de cœur, je savais que notre culture a été grandement influencée par tous ces Irlandais qui ont émigré au Québec. La famine qui a sévi dans leur pays d’origine entre 1845 et 1852 les a forcés à partir pour survivre. Plusieurs familles du Québec sont affiliées à ces arrivants, en raison d’un mariage ou par l’adoption d’un orphelin. Je m’y suis sentie chez moi dès mes premiers pas.
L’île qu’on appelle l’Émeraude m’a enchantée, au point d’y vivre 5 semaines en deux voyages.
La France m’attirait. Paris m’invitait.
Qui ne rêve pas de visiter Paris un jour ? Je souhaitais vadrouiller en France depuis longtemps. Je m’intéresse beaucoup à l’histoire et la généalogie. Guillaume Pelletier, accompagné de sa femme Mabile et de son fils Jean, a migré au Québec en 1641. Il est l’ancêtre de près de 95 % des Pelletier habitant en Amérique, dont moi. Il venait de Bresolettes dans le Perche. Ce village fait maintenant partie de Tourouvre-au-Perche, à 145 kilomètres à l’ouest de Paris.
Ça ne prenait que ça pour prendre l’avion. Première destination : Paris !
Dès mon adolescence, l’un de mes plus grands plaisirs était de me promener dans la forêt, la campagne ou en montagne, un sac sur le dos et un bâton de marche en main. Rendue adulte, j’ai continué de vagabonder en nature, peu importe la saison. Toutes les excuses s’avéraient bonnes pour courir les collines et les bois.
Quel plaisir de me retrouver dehors à respirer la nature !